Adaptation de Chan Chan (Compay Segundo)
Cette adaptation du standard cubain rend hommage à Compay Segundo. « Chan Chan » a marqué mon esprit lorsque j’étais adolescent en voyage vers la Corse. Sur un bateau qui m’y emmenait, un groupe de chanteurs et de musiciens avait interprété cette magnifique chanson que j’entendais alors pour la première fois.
C’est à ce moment que quelque chose d’indescriptible a germé en moi. C’est alors que je me suis tourné vers la musique du monde, musique du soleil, en créant des petites musiques instrumentales à l’aide de mes claviers, de mes cuivres et de mes percussions.
Vidéo et photo réalisées par Isarine à Saint-Pierre, Martinique, dans les ruines de l’hôpital psychiatrique détruit lors de l’éruption de la Montagne Pelée de 1902. Dans cette maison coloniale de santé, construite en 1838 et tenue par les sœurs de Saint-Paul de Chartres, un médecin administrait des soins dits « innovants » pour traiter les aliénés. Des douches à plusieurs degrés de forces, un fauteuil enterré de quelques pieds dans le sol afin de maintenir et de saigner les plus récalcitrants d’entre eux : tel était le progrès de la médecine il y a moins de deux siècles de cela.
Encore un titre qui m’a profondément marqué à l’adolescence, par la musique et l’interprétation de Wyclef Jean et de Mary J. Blige. Vous aurez compris que mes influences majeures tournent autour de l’afro-cubain et de l’afro-américain.
À l’adolescence, » Calle Luna Calle Sol « , standard cubain repris par l’artiste Mangu, a marqué mon esprit. L’alliage entre le traditionnel et la musique actuelle donne une saveur festive et très dansante.